Séance du 26 septembre 2024

Thème : Expo 2025 « au ras du sol »

Animateur :Eric VINCENT

Participants : 17

Eric nous donne quelques infos :

 Rappel des expos photos en cours et à venir, voir mails « info » de Richard envoyés à tous

 Samedi 05 octobre : Le Leuzeu; Portrait en plein air

Projection des images de la semaine dernière non diffusées sur le thème des photos d’été.

Serge nous présente une photographe américaine.

LEE MILLER, née Elizabeth Miller le 23 avril 1907 à Poughkeepsie dans l’État de New York aux États-Unis et

décédée le 21 juillet 1977 à Chiddingly dans le Sussex de l’Est en Angleterre, est une photographe et

modèle photo.

Née dans une famille privilégiée et cultivée aux opinions progressistes, elle est marquée par un viol subi à

sept ans et une maladie douloureuse qui s’ensuit. Elle entreprend en 1925 des études de théâtre et d’arts

plastiques à l’École nationale supérieure des beaux-arts puis à New York à partir de 1927, elle pose pour

des photographes, dont son père mais aussi, Edward Steichen ou George Hoyningen-Huene. Elle travaille

comme mannequin pour le magazine Vogue.

Des studios de Vogue aux camps de la mort …

Durant l’été 1944, elle devient correspondante de guerre au sein de l’armée américaine.

Elle témoigne, par l’image mais également par le texte puisqu’elle commente ses photographies sur la vie

quotidienne des soldats. Après être passée par les Pays-Bas, elle découvre en avril 1945 les camps de

concentration de Buchenwald et Dachau.

Ses photographies, dont celle de deux soldats ouvrant en pleine clarté un camion rempli de cadavres

entassés, sont les premières à révéler le concret de l’horreur des camps. Il lui faudra écrire à Vogue et

certifier que les clichés sont authentiques, pour que le magazine les publie

Mais elle ne rentre pas chez elle à la fin de la guerre ; minée par un passé d’abus sexuel et un syndrome

post-traumatique, elle sombre dans l’alcool et la dépression. Elle poursuit une errance en l’Europe centrale

jusqu’en janvier 1946, photographiant la dévastation puis finit par retourner à Londres.

Lee Miller meurt chez elle d’un cancer le 21 juillet 1977 à l’âge de 70 ans.

Après sa mort, elle laisse 60 000 photographies dans des cartons entreposés à Chiddingly.

Puis, Richard nous projette les 65 photos sur le thème du jour.

Celui-ci suscite de nombreux commentaires et remarques.

Eric retranscrit, ci-dessous, les critères à prendre en compte pour la réalisation des photos : « Au ras du sol »

Lors de la fixation du thème, nous avions convenu d’un principe : c’est le point de vue depuis le sol que

nous recherchons. C’est donc l’appareil qui est au ras du sol.

L’examen de nos photos a suscité un riche débat qui nous a permis de tirer quelques idées complémentaires :

Le simple fait de mettre l’appareil au plus près du sol ne suffit pas à produire l’effet « ras du sol » !

 L’effet se marque par des perspectives inhabituelles, faussées, dues à une certaine contreplongée.

 Pour que cet effet soit sensible, il doit y avoir des plans étagés, une profondeur d’image, avec un

premier plan suffisamment proche. Un sujet éloigné, frontal, ne produit pas l’effet escompté.

 La prise de vue en grand angle accentue cet effet de perspective.

 Bien sûr, il faut que le sol soit visible ou au moins suggéré au bas de l’image. Attention pourtant à

ce qu’il ne prenne pas une place excessive.

 Géométriquement, le fait d’être en contreplongée se marque logiquement par une part de ciel, si le

champ est entièrement occupé par le sol, c’est le signe que l’appareil vise vers le bas. C’est donc à éviter.

Mais d’autres situations peuvent donner aussi un effet « ras du sol » :

 Un sujet de petite taille, au sol, photographié à hauteur peut donner cet effet. Un escargot, une

plante de petite taille, par exemple. L’important est que le spectateur se sente lui-même au ras du

sol, c’est la scène toute entière qui est au sol.

 Au second degré, l’effet « ras du sol » peut naitre d’une situation inhabituelle, telle que l’avion en

rase-motte, trop près, surtout si le public apparait en premier plan. L’appareil photo n’est pas au sol,

mais la scène suggère une proximité du sol inattendue dans ce contexte.

En conclusion : ce qui compte n’est pas l’exactitude géométrique, mais l’effet produit sur le spectateur.

Il doit se sentir petit, couché par terre. La scène vue doit sortir de l’ordinaire par sa perspective ou par sa

proximité avec un monde invisible du haut de notre taille.

Merci à tous les auteurs pour cette bonne participation.

A vos commentaires nombreux si possible !

Patricia

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Séance du 19 septembre 2024

Thème : nos « photos d’été »

Animateur :Eric VINCENT

Participants : 17

Eric débute cette séance par quelques infos :

 La semaine prochaine : projection des photos pour le thème de notre expo « au ras du sol »

 Différentes expos ont lieu en ce moment - voir les mails « info » transférées par Richard à tous

Puis, nous assistons à la projection de 73 « photos d’été ».

Une belle occasion de découvrir des images originales et variées d’ici et d’ailleurs …

Un bon moment passé ensemble avec des commentaires souvent pertinents.

Les photos seront à voir sur le site Flickr . A vos commentaires.

Patricia

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Séance du 12 septembre 2024

24 septembre 2024 par Richard CARRE  
Classé dans Actu Reflets et Echos, Séances

Thème : Reprise du club

Animateur :Eric VINCENT

Participants : 18

Pour cette soirée de rentrée du club, Eric prend la parole pour nous faire un point sur différents sujets :

 A ce jour, il y a 20 adhérents inscrits…

 Les membres du C.A sont identiques à l’an passé (les trois sortants étant réélus)

 Présentation du budget 2024-2025

 Justification concernant la nouvelle cotisation

 Visualisation du programme du premier trimestre

 Rappel pour l’exposition 2024-2025 sur le thème « au ras du sol » qui aura lieu les 26 & 27 avril 2025

 Accueil de la nouvelle adhérente Brochonnaise

Après un échange sur quelques questions, Eric nous invite au pot de l’amitié pour conclure cette séance.

Merci à tous.

A vos commentaires.

Patricia

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Séance du jeudi 13 juin 2024

Thème : Sortie photos au plateau de Brochon

Animateur :Tous

Participants : 9

Pour cette soirée photos au plateau de Brochon, nous sommes partis en balade dans la garrigue.

Outre les photos de fleurs : orchidées , chardons, œillets, coquelicots, de papillons et de paysages, nous avons essayé de calmer le vent !!

Le tout dans la bonne humeur, comme d’habitude.

Nous aurons l’occasion de visionner cela ultérieurement avec les photos de la séance formation studio

(jeudi 30 mai) à la rentrée prochaine.

Les conditions météo n’étant pas favorables…, nous avons pu « apprécier » l’air frais car la nuit tombe vite

Merci à tous.

A vos commentaires.

Patricia

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Séance du jeudi 6 juin 2024

Thème : Analyse d’images projetées « Photos de rue »

Animateur : Philippe Rochais

Participants : 14

Philippe nous rappelle :

 Jeudi 13 juin : sortie autour de Brochon, ne pas oublier votre appareil photo !

 Jeudi 20 juin : Assemblée générale à 20H30, présence obligatoire, une fois n’est pas

coutume ! ou se faire représenter !

Puis, nous assistons à la projection des 61 photos.

Philippe en profite pour nous repréciser les critères de ce sujet : le cliché doit-être pris dans la rue avec, au

moins, un personnage ou un animal vivant et qui raconte une histoire…

Il procède à leur analyse agrémentée de nos commentaires.

Une minorité d’entre elles n’était pas dans le thème malgré la qualité de la prise de vue.

Nous avons pu apprécier de très belles photos en couleur et en noir et blanc et de magnifiques lieux !

Toutes les photos sont visible sur le site Flickr du club regardez et commentez!!

A vos commentaires.

Patricia

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Séance du 30 mai 2024

Thème : Séance de formation studio

Animateur : Philippe Borel et Yannick Clunet

Participants : 11

La séance débute par le montage du matériel pour deux studios, effectué par les 9 participants.

Le but de celle-ci est de reproduire le plan d’éclairage suivant une série de 9 photos présentée à chacun.

Deux groupes sont constitués.

Nous expliquons :

 La présentation des différents diffuseurs et de leurs types d’influence sur la lumière :

o Softbox

o Stripbox

o Bol beauté

 Le montage des flashs de studio ainsi que leurs réglages et manipulation

 L’utilisation d’un flashmètre

 La direction de modèles suivant un support en images

Puis, nous passons à la mise en pratique après avoir choisi une ou plusieurs photos afin de reproduire

celles-ci.

Nous remercions Patricia, Philippe ROCHAIS et Eric de s’être prêtés au jeu pour être nos modèles d’un soir.

Ils ont été éblouis par le crépitement des flashs des photographes…

Cette soirée s’est déroulée dans la bonne humeur avec des questions à profusion.

A vos commentaires.

Patricia

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Séance du jeudi 23 mai 2024

Thème : Analyses  : Photos panoramiques

Animateur : Eric Vincent

Participants :12

Eric nous rappelle nos prochaines séances :

 Jeudi 30 mai = séance studio

 Jeudi 06 juin = images projetées sur le thème « photos de rue »

 Jeudi 13 juin = sortie photos à Brochon.

Sans oublier les expos à découvrir :

 Espace Baudelaire à Dijon : du 02 mai au 08 juin, Pascal Reydet « le chaos des songes »

 Arc sur Tille : du 01 au 02 juin, Club peintures & photos « à la manière de »

 Concours photos de Beaune sur le thème « les travaux de la vigne et de cave »

o Exposition du 02 août au 22 septembre à la cité des climats

Serge nous présente le photographe mexicain, Manuel Alvarez Bravo, né à Mexico le 04/02/1902.

Il est surtout connu pour créer des juxtapositions inattendues qui capturent l’atmosphère

sociale et politique de son pays et qui sont un parallèle avec le travail des surréalistes en

Europe.

En 1918, il étudie à l’Academia Nacional de Bellas Arts de Mexico City, et est influencé par

des photographes européens, comme Edward Weston et Henri Cartier-Bresson, tous trois

partagent le même intérêt de vouloir présenter une nouvelle idée du banal à travers la

photographie.

Il grandit durant la révolution mexicaine et se familiarise avec le mouvement muraliste

indigène, ce qui conduira son langage photographique à se concentrer sur ce qui l’entoure

ainsi que sur son héritage culturel.

À travers Ladder of Ladders (1931), il crée une composition suggérant une ascension

spirituelle avec des échelles, des cercueils et un phonographe.

Dans The Crouched Ones (1934), il représente un rang de travailleurs, assis sur des

tabourets de bar et qu’on ne voit que de dos, une ombre cachant leurs têtes et une chaîne

entourant leurs pieds.

À partir des années 1940, il photographie une série de paysages qui témoigne du terrain

naturel du Mexique en utilisant un grand angle, rappelant celui du cinéma. Une grande

rétrospective a lieu au Norton Simon Museum de Pasadena en 1971.

Son travail figure actuellement dans de nombreuses collections, notamment celles du J. Paul

Getty Museum de Los Angeles, du Museum of Fine Arts de Houston et du Met de New York.

Il décédera le 19/10/2002 à l’âge de 100 ans après 80 années d’activité photographique.

Puis, Richard nous projette les 50 photos sur le thème du jour.

Celui-ci nous permet d’admirer de magnifiques paysages (mais pas que !) et de « voyager » aussi bien en

France que dans des pays lointains.

Merci à tous les auteurs qui ont joué le jeu, malgré un thème pas facile à mettre en œuvre.

A vos commentaires nombreux si possible ! Les photos sont à voir sur notre site Flickr et vous pouvez commentez,

Merci

Patricia

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Séance du 16 mai 2024

Thème : Conférence de Marc Jeudy

Animateur : Eric VINCENT

Participants : club 14 et 18 invités

Eric nous présente l’intervenant, Marc JEUDY, et lui cède rapidement la parole pour une soirée qui

s’annonce passionnante.

Ce photographe français est né à Is-sur-Tille le 19 janvier 1949. Son père (Roger) et son grand-père

(Emile) étaient tous deux photographes d’art.

Spécialisé dans le noir et blanc, il exerce sa profession dans sa ville natale de 1969 à 2005 puis

à Villecomte. Il aura durant sa carrière ouvert un atelier de photographie spécialisé dans le portrait noir et

blanc, rue des Godrans à Dijon. (1997-2005)

Pour la petite histoire : il décide, en 1964, de quitter sa famille pour aller apprendre le métier de

photographe à Dijon.

Il rentre au studio Denise Dard où travaille Raymond Cougard un photographe portraitiste, ancien salarié à

Paris du prestigieux studio Harcourt, créé il y a quatre-vingts ans, toujours en activité et classé aujourd’hui

“Entreprise du Patrimoine Vivant”. Des centaines d’artistes et de grands personnages se sont fait un jour

“tirer le portrait” dans ce haut lieu de la photographie française.

Au fil du temps, après avoir succédé à son père et rencontré plusieurs grands maîtres de la photographie, il

s’intéresse très vite aux portraits en noir et blanc, dont il dit encore aujourd’hui : “qu’il faut toujours s’y

consacrer pleinement”.

Il les tire depuis toujours sur de très beaux papiers photographiques barytés aux sels de bromure ou

chloro-bromure d’argent.

Le photographe bourguignon réalise aussi des compositions de natures mortes qu’il fixe en utilisant des

techniques de procédés photographiques anciens, dits de virages aux métaux et par “sulfuration”. Il

rencontrera d’ailleurs plusieurs fois le grand maître en la matière, Denis Brihat, avec lequel en 1989 il

travaillera durant une semaine sur les différents virages.

C’est bien là toute la grandeur et la magie de la photographie argentique.

Nous avons apprécié ces magnifiques œuvres et très enrichissantes explications !

Un grand merci à cet homme resté humble au regard d’un parcours exceptionnel.

La soirée s’est poursuivie autour du « verre de l’amitié » tout en continuant nos échanges.

Site web : www.marcjeudy.com

Patricia.

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