Plénoptique

24 octobre 2011 par Joce Vuillemot  
Classé dans Non classé

Nicolas a envie de vous faire partager une de  ses découvertes photographiques :

“Je viens de lire un article sympa sur un nouvel appareil qui va sortir à la fin de l’année,
C’est un appareil qui change de nos bons vieux boitiers car il a la capacité de pouvoir faire la mise au point en post-traitement !
Il utilise une technologie appelé “plénoptique” qui existe depuis de nombreuses années mais qui est enfin proposée à un prix abordable
Comment ça fonctionne ?
Pour rester simple :
Dans le cas de photographie “classique” le capteur de l’appareil va être sensible à la présence de photons (particules lumineuses) : quand la lumière rencontre le capteur, il la convertit en signal électrique.
Pour la plénoptique, le capteur va être capable d’enregistrer la totalité du flux lumineux, c’est à dire la couleur, l’intensité ainsi que la direction du flux lumineux ce qui permet de faire la mise au point après la prise de vue ! “
L\’article de presse


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Commentaires

5 Réponses pour “Plénoptique”
  1. lionel dit :

    Merci pour cette info Nicolas. Technologie donc à suivre. Si tu me permets Nicolas, tu as fait un petite erreur en parlant qu’un capteur est sensible aux photons. Non, nos capteurs ne sont pas sensibles aux photons comme le sont les surfaces argentiques sur gélatine. Un capteur numérique convertit un signal analogique en un signal numérique en mesurant sur chaque photo-site la longueur d’onde (en nanomètre) de la lumière et son amplitude lumineuse (luminance). Lors de cette conversion, une perte évidente de données sont inévitables et c’est là où se font toutes les différences de nos capteurs au delà de leur résolution en Mpixels. Sony fabrique la plupart des capteurs (pour Sony, Canon, Nikon) capteurs CMOS. Nikon fabrique leurs capteurs chez Regasa pour les boitiers D 700 et D3. Leica n’utilise pas les capteurs Sony du fait de leur technique de télémétrie. Des ingénieurs nippons travaillent pour rendre à l’avenir des capteurs numériques sensibles (telle une surface argentique), mais avec pour l’instant des résolutions inférieures à 2 Mpx, afin de s’affranchir de cette fameuse conversion A/N des photons et de littéralement enregistrer la lumière et ses couleurs sans pertes de données. Quand à rivaliser l’oeil humain et son cerveau, c’est de la science-fiction !!!

  2. Nicovi dit :

    Je persiste et signe, un capteur numérique est bien sensible aux photons (effet photoélectrique), excellent article sur wikipedia sur les capteurs photographiques et l’effet photoélectrique. La capteur va créer un signal électrique (analogique) dépendant du nombre de photons qui a percuté le photosite. Et le capteur lui seul n’est pas capable de mesurer la longueur d’onde, on est obligé de lui apposé un filtre (le plus courant est un filtre de Bayer) pour dédier une couleur par photosite.

  3. Johan BECKER dit :

    Merci pour l’info. Je vais regarder ça de plus près.
    a+
    JO

  4. lionel dit :

    Oui, Nicolas, tu as raison sur les précisions citées plus haut. Je ne vais pas dire le contraire ! Mais, pour moi, le mot “sensible” est un abus de langage. Un photosite est “sensible” au rayonnement électromagnétique de la lumière et un convertisseur A/N numérise ce rayonnement analogique en une image numérique. Or, et tu le sais, le photosite enregistre une des 3 couleurs primaires grâce au filtre de Bayer et non dans un espace colorimétrique RVB comme une pellicule argentique où les sels d’argent sont littéralement sensibles à la lumière. Chaque pellicule a sa sensibilité propre à des fins artistiques pour le photographe. Qui ne se souviens pas du rendu particulier et mythique d’une Kodachrome 64 ou de la Fuji Velvia 50. Sans parler des N&B… Je fais référence à ceux qui ont connu cette époque et qui existe encore !! Dans mon premier message, je fais référence au capteur Fovéon X3, inventé aux USA et acheté par Sigma en 2008, où les photosites enregistrent la couleur en RVB et se passent d’un filtre de Bayer. Là, on peut parler d’une véritable surface sensible où les calculs numériques sont moindres que sur un capteur CCD ou CMOS car la couleur est “naturellement” enregistrée. Le boitier Sigma SD 15 est pourvu de cette technique avec une résolution de 4,7 Mp par couleur. Mais delà à concurrencer les capteurs CMOS, il y a encore du chemin à parcourir notamment dans le traitement du bruit, de la sensibilité supérieure à 800 ISO, de la rapidité à enregistrer une image et à délivrer un Jpeg exploitable !!!
    Toutes mes amitiés Nicolas.
    Lionel

  5. eric dit :

    technique cette discussion !
    pour ma part je me contenterai du clic clac du déclencheur !!!

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